Résumé :
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Si le terme d’errance est employé fréquemment dans le champ social, ses contours définitionnels demeurent imprécis renvoyant parfois à une mobilité des corps dans l’espace, à d’autres moments à une instabilité dans les parcours administratifs, professionnels et de soins ou encore à un signe de psychose. C’est en s’appuyant sur la place donnée au mouvement et à l’engagement du corps dans les définitions et les origines étymologiques de ce terme ainsi que sur une pratique clinique auprès des jeunes en rue, que ce texte propose de réinterroger l’errance comme interjection dans le discours et expérience intensive du corps.
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