Resumen:
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Les épreuves projectives constituent un outil précieux pour appréhender la dynamique du fonctionnement psychique et rendre compte des aménagements et réaménagements qui s’y déploient. Le temps de l’adolescence, avec les processus qui l’accompagnent, représente un moment de choix pour un certain nombre de renégociations (identitaires et identificatoires en particulier) qui se produisent sous l’égide des enjeux de transmission psychique entre les générations. C’est dans ce contexte que cet article se propose d’appréhender les traces des transmissions traumatiques dans l’actuel de la rencontre avec des adolescents engagés dans des agirs violents sexuels. L’appui sur la passation du Rorschach et du TAT permet de faire émerger un certain nombre d’indicateurs de ces transmissions inconscientes entre les générations, aux plans des aspects identitaires et identificatoires, des processus de pensée et de la représentation des origines. La mise en évidence de ces indicateurs, en appui sur les épreuves projectives, contribue au repérage clinique de ce qui, en arrière-plan des agirs violents sexuels, reste en souffrance et fait souffrance du point de vue des potentiels de symbolisation. Au-delà, les épreuves projectives confirment leur qualité de relance des processus de symbolisation, en appui sur une scénarisation des représentations sur l’espace projectif.
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