Résumé :
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Un élan de solidarité sans précédent a poussé les pays occidentaux à soutenir l’Ukraine par tous les moyens, politique, militaire, humanitaire. Parmi les diverses motivations relevant de multiples enjeux, il apparaît que des motivations inconscientes ont dû contribuer au caractère unanime et extrémiste de cet engagement. La guerre menée par la Russie a offert une opportunité inespérée de sortir de la confusion mentale dans laquelle la pandémie a plongé nos populations. Les fake news s’étaient répandues dans les esprits au point d’entraîner des clivages à tous les niveaux de la société rongée par des angoisses paranoïdes. Du coup, la bienfaisance dont bénéficie l’Ukraine permet à l’Occident de projeter ses agressivités en identifiant l’agresseur du côté du Kremlin. La contrepartie négative de l’identification dépressive à la victime porte sur le phénomène collectif de masse, sur la destructivité et sur son déni. L’IPA n’aurait pas échappé à ce tsunami humaniste entaché d’un double standard.
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