Résumé :
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Les adversaires de la psychanalyse développent la thèse que, née dans un contexte historique particulier, elle serait maintenant «dépassée». Il faut leur répondre, et mettre en évidence les «invariants» de la psychanalyse, autrement dit les propositions à valeur universelle et transhistorique, quitte à admettre l’existence de certains propos «datés». La question de la sexuation se prête bien à une telle investigation. Celle-ci engagera deux méthodes de travail : une réflexion sur le champ contemporain des discours sur la sexuation et des observations cliniques. La psychanalyse, face aux critiques et à la clinique contemporaine, se doit à la fois de nommer autrement certains concepts et de travailler à des reformulations plus générales, au cours desquelles seront corrigés les biais idéologiques, quitte à ce que ce travail doive être repris à une époque ultérieure.
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