Résumé :
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Partant du cas d’une adolescente de 17 ans qui se scarifie, l’auteure interroge la place et la fonction de la scarification à partir de la clinique de la parole et du transfert, dans l’après-coup du traumatisme. Dans cette histoire, la disparition prématurée de l’objet (maternel) du champ perceptif a empêché qu’il se constitue en objet interne. L’agir se substitue au fantasme qui le sous-tend. Cet usage spécifique du corps est ici porteur d’un potentiel réorganisateur et tente de figurer des angoisses primitives qui n’ont pas encore été intégrées.
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