Abstract:
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L’auteur propose ses propres réflexions à la lecture de l’entretien entre Catherine Malabou et Liviu Poenaru, centrées sur le thème des limites, de leur franchissement comme entreprise de déconstruction et reconstruction identitaire. Différentes problématiques « trans » abordées dans cet entretien sont commentées : exil, queer, affect, plasticité, gender studies, féminisme, interface homme–machine. La conclusion est que ce rappel utile de la contingence des limites, normes, identifications, ne signifie pas que celles-ci soient à proscrire, mais bien à être soumise à une évaluation subjective. Il ne faudrait pas faire de l’anormalité une nouvelle norme.
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