Résumé :
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Les apports de G. Haag sur la construction du Moi corporel soutiennent les visées de la PPC : rester dans une préoccupation du corps du patient, tant que ce dernier n’a pu développer une attention et une symbolisation suffisante de ses éprouvés sensoriels et toniques pour leur faire place dans sa vie d’âme. Celle-ci peut pourtant être déjà, dans bien des cas, très développée. Une des ambitions de la PPC est de permettre que la personne secourable des premiers temps de la vie puisse advenir, comme objet interne structurant, sur une scène corporo-psychique plus tolérante à la possibilité de la détresse ; tout aussi important est l’étayage d’un tiers paternel protecteur sur un objet d’arrière-plan solide. C’est par la voie du corps que peuvent être retravaillés, et, espérons-le, transformés les traces des abandons, des attaques d’un surmoi primitif cruel, aussi bien que les retraits du patient dans des zones clivées lui interdisant l’intégration de mouvements objectaux primitifs.
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