Résumé :
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La part de hasard et d’indécidable qui entouraient autrefois la procréation sont gommées par l’aide médicale à la procréation. L’enfant devient un impératif ; l’infertilité peut être vécue comme une calamité, une injustice. Désormais, on ferait un enfant, non pour la société, pour la perpétuation de l’existence collective, mais pour soi et pour lui-même. Mais les sociétés n’ont-elles pas toujours inventé des façons d’avoir des enfants qui correspondent à leurs représentations des liens de filiation ?
La PMA introduit de nombreuses interrogations, au sujet notamment de l’âge limite de procréation, des dons de gamètes, de l’homoparentalité, du droit de l’enfant. Les contributeurs de cet ouvrage – gynécologues, psychiatres, psychanalystes, juristes, historiens –, tous spécialistes de ce sujet, apportent leurs réflexions au-delà de la technique médicale. Il s’agit que les mères et les pères puissent trouver leur place comme parents, et qu’un enfant soit capable de se reconnaître dans le récit de sa venue au monde.
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