Résumé :
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Comment penser après une destruction massive telle que le génocide ? Quel après-coup pour les survivants et leur descendance et peut-on parler de latence ? Dire, montrer, écrire devient certes un travail de culture, mais pur produit de la pulsion de mort au prix d'une destructivité qui demeure active. Quel effet cette loi à la place de la Loi qui offre une toute-puissance partagée par une masse fascinée. La pulsion de mort à l’œuvre désintriquée entraîne désobjectalisation, déshumanisation qui ne peut que devenir fait dont notre civilisation ne peut éluder la rupture. Comment "la culture de la Shoah" peut-elle dès lors construire une représentation du réel de l'Holocauste, inscription nécessaire pour lutter contre la régression extinctive pulsionnelle à l’œuvre et pour penser la fragilité de l'acte civilisateur.
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