Résumé :
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Si l’animal traverse l’œuvre entière du savant, ce n’est qu’à l’automne de sa vie que l’homme Freud s’intéressera concrètement à l’un de ses spécimens — le chien — se prenant d’affection pour ce dernier jusqu’à le faire « participer » aux séances analytiques. Comment comprendre cette mise en acte inattendue ? L’approche de cette pratique singulière montre à l’évidence que, loin de constituer la transgression d’un cadre encore à construire, il s’agit bien d’un « inanalysé » du spécialiste de la psyché dont les effets persistent encore aujourd’hui.
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