Resumen:
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Le concept de trans-identification projective de Grotstein a conduit l’auteur de cet article à reconsidérer les raisons qui ont abouti à une pluralité de modèles psychanalytiques. La solution proposée par l’auteur est celle de l’existence d’une dynamique frontale-occipitale oscillatoire fondamentale, responsable de la dynamique projective/introjective, qui est à la base de la théorie psychanalytique, et en même temps, du développement et du maintien de la syntonie mère/nourrisson. Une telle dynamique oscillatoire, selon cette perspective, fonctionne comme un « pont » entre deux modèles théoriques du développement fondamentaux – le modèle psychanalytique et le modèle des études mère-enfant. L’auteur propose une série d’hypothèses neurologiques sur la façon dont l’interaction maternelle peut agir et modifier chez le nourrisson la dynamique projective/introjective ainsi que, de manière générale, son développement cérébral. Les différentes modifications possibles de cette dynamique fournissent une explication sur la variété et complexité des modèles psychanalytiques et offrent l’opportunité d’une approche unitaire, à la fois clinique et théorique. Vu qu’elle est considérée comme étant la base de l’activité cérébrale, la dynamique oscillatoire apparaît comme étant intrinsèquement reliée aux fonctions du réseau du mode par défaut (DMN) de la cohésion du self et du monitoring environnemental, augurant d’une interface importante entre la Psychanalyse et les Neurosciences.
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