Résumé :
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Dans les années vingt, la rencontre de Freud et du juriste démocrate Kelsen a mis en évidence l’opposition entre l’ordre juridique de contrainte qui entoure l’individu et le désordre de contrainte qui l’habite. Peu après, la démocratie a montré sa propension à basculer vers le totalitarisme du fait de l’effroi où elle place le sujet, privé de certitudes et de repères tangibles. À la haine de la différence des totalitarismes succèdent la mondialisation, la surabondance et la confusion des normes dans les domaines du juridique, du sociétal et de la pensée. La dissidence et même le refuge du conformisme se dérobent devant l’inintelligibilité du monde. L’histoire de Julie témoigne des répercussions de cet état de choses sur le plan individuel.
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