Résumé :
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Présentation de l'éditeur : Professeur de psychiatrie à l'université de Genève, puis au Collège de France où il fut titulaire de la chaire de neuropsychologie du développement, fondateur de groupes de recherches et rédacteur de nombreuses revues en psychologie et psychiatrie, chef d'équipe dynamisant et vif, mais toujours bienveillant, calme et patient et aussi cordial et plein d'esprit; suscitant l'entente et même l'amitié; toujours à l'affût de nouvelles méthodes thérapeutiques pour soulager la souffrance, entièrement dévoué à ses malades, généreux de sa personne, de son temps et de son savoir; Julian de Ajuriaguerra fut un homme d'une qualité rare, une personnalité d'exception et un grand démocrate. Quant à lui, il tenait avant tout à ce qu'on se souvienne de son oeuvre. Avec sa modestie habituelle, il confiait quelques mois avant sa disparition "plus tard... il ne faudra pas utiliser de qualificatifs trop élogieux à mon égard, cela ne fait qu'irriter et ça n'apporte rien à personne, il faudra plutôt expliquer ce que j'ai fait, ce que j'ai voulu faire; cela, peut-être, apportera quelque chose". Retenons donc son oeuvre et, si l'on veut faire un choix dans celle-ci - ce livre est là pour n'en rien oublier - disons que J. de Ajuriaguerra peut être considéré comme un des pères de la pédopsychiatrie française, qu'il a contribué de Façon décisive au développement d'une psychologie scientifique de l'enfant, "de l'enfant père de l'homme" comme il aimait le rappeler et que son manuel de psychiatrie de l'enfant reste l'ouvrage de référence pour tous les étudiants en médecine, en neuropédiatrie, en psychologie de l'enfant et du nourrisson.
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