Résumé :
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L’origine latine du mot « fiction » est un verbe dont les définitions recouvrent tout autant l’acte de « manier », « caresser », « composer » ou encore « feindre ». Dans quelle mesure est-il nécessaire pour un sujet d’accompagner son histoire subjective de ces mouvements ? Que nous enseigne la clinique de l’enfance et l’adolescence sur le caractère nécessaire de ces constructions, tout à la fois symboliques et imaginaires, dans la construction subjective ? Nos pratiques peuvent-elles s’appuyer sur les « fictions » pour accompagner, éduquer, soigner ? Dans quelle mesure ces fictions peuvent-elles devenir indis-pensables ?
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