Résumé :
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Faisant suite au numéro « L’enfant, ses troubles » [lettre n°:66] qui interrogeait ce nouveau repérage des difficultés de l’enfant et de l’adolescent, ce numéro examine le « trouble » qu’ils suscitent chez les adultes. Nouvelle pathologie ou nouveaux modes de lecture, de classification qui débouche sur la question, fort idéologique de la déviance ? L’enfant ou l’adolescent qui trouble ne questionne-t-il pas fondamentalement l’articulation entre liberté subjective et organisation sociale ? Ses actes provocateurs, face aux carences symboliques et imaginaires de la société actuelle, ne devraient-ils pas être entendu comme un appel, comme une demande, enfin, d’être accueilli et situé dans un devenir où adultes et institutions seraient à ses côtés, plutôt que de céder à la peur ou aux sirènes de la gestion des risques ?
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