Résumé :
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La séparation est-elle un mal inévitable ? Ou au contraire un processus vital, inhérent à la vie et au « devenir autonome », à la constitution du moi et de l’objet, à l’entrée dans la langue et les apprentissages ? Si les structures d’accueil ou de placement du jeune enfant s’attachent à l’aménager (adaptation, référence, doudou…), ces pratiques, lorsqu’elles sont systématisées, permettent-elles à l’enfant d’inventer ses propres trouvailles dans ce moment de fragilité ? Ne révèlent-elles pas la difficulté des adultes à se confronter au détachement et au manque qu’il entraîne ? La séparation s’accompagne-t-elle toujours de souffrance ? Que dire alors des séparations, comme certains divorces, qui « se passent bien » ? Que deviennent ces processus aux temps de l’adolescence ? Comment le social intervient-il ?
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