Abstract:
|
La notion proprement juridique de crime contre l’humanité apparaît en 1945. Le crime exercé par les humains contre l’espèce humaine ou contre l’humanité de l’homme ne peut pas se dissocier d’une figure nouvelle : celle de la victime qui voit son humanité confisquée. Tous les discours, y compris le discours psychanalytique, qui ont approché la notion de victime, cherchent plus que jamais à l’interroger dans sa nouvelle complexité. Le dossier de ce numéro remet au travail cette notion en y incluant foncièrement la figure de victime atteinte par le crime contre l’humanité.
|