Type de document : | texte imprimé |
Titre : | Un muet dans la langue |
Auteurs : | / Edmundo GOMEZ MANGO |
Editeur : | Paris : Gallimard, 2009 |
Importance : | 258 p. |
Collection : | Connaissance de l'inconscient |
Sous-collection : | Tracés |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-07-012687-3 |
Format : | 258 p. / 18 cm |
22 euros | |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Psychanalyse et littérature ; Poésie ; DU BOUCHET, André ; LAUTRÉAMONT, comte de (Isidore Ducasse, dit) ; CANETTI, Elias ; GOETHE, Johann Wolfgang von ; GELMAN, Juan ; NOVALIS, (Friedrich Leopold, Freiherr von Hardenberg, dit) ; Mutité ; Indicible ; Polyglotte ; Traduction ; Parole ; Séance ; Écoute ; Langue |
Résumé : |
Présentation de l'éditeur :
Le muet, c'est d'abord le poète. Ce livre est né de l'étonnement provoqué par une pensée poétique d'André Du Mouchet : [...] invariablement je suis dans la langue le muet". Le poète est le muet qui habite la langue et qui la fait parler. Il combat avec les mots, il veut qu'ils saisissent l'inatteignable, ce monde enseveli dans sa mémoire qui n'appartient pas au langage et dont seule la " langue étrangère " qui écrit les beaux livres (Marcel Proust) est capable, dans les moments rares de l'émotion poétique, d'appréhender quelques signes pour les faire entendre et voir. Le muet, c'est l'infans, immergé depuis sa naissance dans un bain de paroles qu'il ne peut pas comprendre. Il est l'enfant primitif, l'enfant disparu et présent qui notas habite, l'enfant muet qui sans cesse fait parler de lui. Il surgit des traces d'expériences vécues, des vivances, de l'éprouvé sensible le plus précoce qui nous a pour toujours marqués et qui n'a jamais été dit. Cette langue muette est celle que l'analysant cherche à traduire en paroles, et que l'analyste tente d'entendre au cours des séances ou lorsqu'il écrit pour essayer de transmettre l'expérience analytique. Elle est la métaphore de ce que le langage ne peut pas rejoindre et qu'il s'efforce obstinément de dire. L'auteur explore les frontières où la parole émerge du silence, où une langue est traduite dans une autre. En suivant le paradigme de la pensée freudienne, qui n'a pas cessé de confronter la psychanalyse avec les oeuvres des grands écrivains, il essaye d'entendre dans la parole poétique, et dans la parole dite en séance, au-delà de leurs radicales différences, ce que l'une et l'autre révèlent de la relation fondamentale que l'homme entretient avec le langage. L'infans est un polyglotte qui peut apprendre n'importe quelle langue. On fait souvent l'éloge du plurilinguisme. E. auteur rappelle que le polyglotte est souvent un exilé dans toutes les langues. Lui-même bilingue, il nous invite à entendre l'enfant étranger qui habite dans une langue natale, celle de la poésie, celle de l'enfance, celle qu'on cherche à retrouver dans l'expérience de la psychanalyse. Biographie de l'auteur : L'auteur, d'origine uruguayenne, exerce la psychanalyse à Paris. Il a publié dans la même collection La Place des Mères et La mort enfant. Il est membre titulaire de l'Association psychanalytique de France. |
Exemplaires (3)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
10010112 | GOM | Ouvrage | BSF Paris | Salle de lecture : Ouvrages A-Z | Disponible au prêt |
10015242 | GOM | Ouvrage | BSF Paris | ψ Réserve : Ouv. A-Z | Consultation sur place |
50002578 | GOM/2902 | Ouvrage | Lyon | Bib. GLPRA | Disponible au prêt |