Résumé :
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ARGUMENT
Ce colloque, le 10ème d’un cycle inauguré en 1993, conforte le bien fondé des échanges entre praticiens de la médecine et de la psychanalyse à une époque où les moyens techniques et thérapeutiques sont en plein essor.
Les enjeux de vie et de mort propres à la médecine contemporaine, hospitalière ou libérale, ainsi que les préoccupations citoyennes mènent au renouvellement des questions inhérentes à la décision. Si l’évolution de la législation, de la bioéthique et des instances de la santé rend compte de la complexité des problèmes dans le champ de la pratique, elle ne porte toutefois pas suffisamment l’accent sur la subjectivité des partenaires en présence : médecins, soignants, patients et familles. Les ressorts de la décision eu égard à la prise de risque, à l’urgence de la demande, ou à la prévention sont des priorités depuis le début de la vie jusqu’à sa fin. Ils font le vif des relations entre soignants et soignés. Comment, au nom de quoi et à quel moment la décision médicale est- elle prise ? Répond-elle à une demande particulière ou à un impératif somatique ? Comment s’inscrit-elle dans une histoire ? Ces thématiques ont été longuement et diversement abordées au cours des débats, tant en séances plénières que dans les ateliers où, comme à l’habitude, on a privilégié la réflexion commune sur les modes de prise en charge des malades.
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