Résumé :
|
Le rêve n'est pas le propre de l'homme : il le précède car déjà les animaux témoignent d'une activité onirique. Pour Pierre Lembeye, il convient de sortir des sentiers battus de la psychanalyse pour accueillir le rêve comme manifeste, transcendant, ouvrant poétiquement sur l'avenir. En ce sens, l'homme descend du songe. Ce qui fonde et gouverne, ce n'est ni l'éveil ni le rêve, mais l'épreuve de passage entre rêve et sommeil, engageant la totalité de l'être, bien avant que le réveil séparateur n'installe la préséance de la vue et de l'ouïe sur l'ensemble de la sensorialité.
|