Tipo de documento: | texto impreso |
Título: | Transmission de la vie psychique entre générations |
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Autores: | / René KAËS , Autor / Haydée FAIMBERG , Autor / Micheline ENRIQUEZ , Autor / Jean José BARANES , Autor |
Mención de edición: | nouvelle présentation |
Editorial: | Paris : Dunod, 2003 |
Número de páginas: | 208 p. |
Colección: | Inconscient et culture |
ISBN/ISSN/DL: | 978-2-10-007149-4 |
Dimensiones: | 208 p. / 24 cm |
24 euros | |
Nota general: | Analyses in Revue de psychothérapie psychanalytique de groupe, 1993, 21, pp. 193-194 ; The international journal of psychoanalysis, 1995, vol. 76, n° 1, pp. 179-182, par R. Perelberg ; Revue française de psychanalyse, 1995, vol. 59, n° 1, pp. 271-281, par B. PENOT ; Lectures, n° 6, 1994, p.29-30, par A. Laquerrière |
Langues: | Francés |
Clasificación: | Transgénérationnel |
Resumen: |
En découvrant le déterminisme intrapsychique inconscient, la psychanalyse renonce à la prépondérance d'une causalité historique et sociale dans l'organisation de la réalité psychique. Elle maintient ainsi ouvert le débat sur l'hypothèse de la transmission de la vie psychique entre les générations. Prenant appui sur les multiples dimensions de l'intérêt porté par Freud à cette question, ce livre propose quelques-unes des recherches contemporaines les plus novatrices dans un domaine controversé. R. Kaës dégage tout d'abord la conception freudienne d'un sujet simultanément héritier, serviteur et bénéficiaire de la vie psychique de ceux qui l'ont précédé
H. Faimberg reprend et développe ses travaux sur le télescopage des générations et sur la généalogie de certaines identifications. Elle en confirme la pertinence psychanalytique en confrontant ces concepts aux problématiques du secret et du deuil. Les travaux de M. Enriquez sur le délire en héritage et sur l'incidence du délire parental sur la mémoire des descendants sont devenus des références classiques. Ils décrivent, à partir d'une clinique rigoureuse, les confusions fondamentales qui sont en cause dans la transmission du délire de l'enfant et précisent les effets de l'héritage de la théorie délirante primaire. J.-J. Baranes enfin marque les transformations produites dans la théorie et la pratique psychanalytiques par le passage d'une topique réalitaire, aux origines de la psychanalyse, vers les éléments d'une topique intersubjective qu'appellent les recherches sur le " transgénérationnel " Analyse par A. Laquerrière parue dans Lectures, 1994, n° 6 : Puisque ces quelques lignes de présentation doivent rapporter la pensée de quatre auteurs sur le thème de la transmission, je n'aurais d'autre but que de tenter de souligner ce qui les réunit. Sans doute est-il dans le destin de la psychose de pousser vers une recherche de causalités qui impliquent au moins deux personnes. La quête d'identification conduit les auteurs à faire porter ses achoppements à l'aliénation d'une génération par une autre. - R. Kaës décrit dans le transgénérationnel une série de mécanismes de transmission entre les générations; - H. Faimberg emploie le concept de télescopage des générations qui pour elle serait la cause de la résistance narcissique; - M. Enriquez développe la notion de théorie délirante des origines, c'està-dire la question du destin d'une théorie délirante à travers les générations; - J.J. Baranès reprend en conclusion les notions développées ci-dessus en soulignant les relations complexes entre identification et conflits entre générations. Les auteurs donnent une place centrale au meurtre dans la succession des générations : ainsi les notions de désir de meurtre, parricide, infanticide, meurtre du père primitif sont analysées soit dans des observations cliniques particulièrement évocatrices, soit en retournant à la mythologie et à Totem et Tabou. Ces notions ne peuvent être équivalentes pour le développement psychique, car elles questionnent la relation objectale, les fantasmes inconscients et le narcissisme c'est ainsi qu'Haydée Faimberg est conduite à penser que si Laïos est filicide en abandonnant Oedipe, c'est au profit d'une préoccupation narcissique. Si le meurtre oeuvre dans la psyché, c'est aussi en liaison avec la haine, une volonté de pouvoir, l'arbitraire, l'emprise et la confusion des causalités (M. Enriquez). La psychose est-elle analogue à un meurtre réalisé ? La théorie de la transmission nécessite l'introduction d'au moins deux sujets en interaction, ce qui rend difficile l'articulation de la contingence de l'objet. Les multiples métaphores ainsi que les différents termes utilisés pour définir la transmission sont peut-être l'effet de l'impossibilité d'assigner les origines à résidence surveilée, éliminant à la fois l'inconnu et la menace d'accomplissement des fantasmes meurtriers. Dans le conflit pèrefils, le père peut ne pas vouloir que son fils lui succède, le fils peut ne pas imaginer dépasser le père :,quel sujet narcissique va être protégé ? Entre le narcissisme du père et celui du fils, qu'est-ce qui est transmis ? L'injonction parentale serait prévalente pour l'enfant en devenir psychotique ou aliéné dans ses identifications. Mais désir de meurtre toujours il y a. On pourrait être amené à penser que ce sont les excès, soit de haine, soit d'homosexualité, soit de violence etc... qui sont pathogènes ou que des conjonctions telles que haine et désir de meurtre créent des altérations dans la transmission. Que le développement psychique ne soit pas solipsiste, ne fera pas que, par exemple, la fonction du parricide ne soit pas un processus intra-psychique. |
Nota de contenido: | Bibliographie, index |
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07001340 | KAE | Ouvrage | CPRS Genève | Bib. CPRS | Disponible |