| Type de document : | texte imprimé |
| Titre : | Place des psychothérapies contemporaines dans le traitement de la dépression |
| Auteurs : | / Jean COTTRAUX |
| Editeur : | Paris : Doin, 1999 |
| Importance : | 82 p. |
| Collection : | Références en psychiatrie |
| ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7040-1050-9 |
| Format : | 82 p. / 24 cm |
| Langues: | Français |
| Mots-clés : | Dépression ; Psychothérapie comportementale ; Psychotherapie cognitive ; Interpersonnel |
| Résumé : |
Extrait de l'introduction : La dépression est un phénomène qui a été décrit très tôt dans la littérature médicale grecque, par Hippocrate, sous le nom â'atrabile ou de melancholia («bile noire»). Il convient de distinguer l'état dépressif franc de la dépressivité, de l'affect de tristesse ou de la nostalgie et de ses retours sur le passé, qui sont des sentiments universellement partagés. Une des manières d'envisager la dépression est de la décrire comme une dimension fondamentale de l'expérience humaine. En effet, elle correspond à des sentiments universellement ressentis et décrits sous des noms divers, mais qui reflètent tous une solitude douloureuse : blues (Etats-Unis), saudade (Portugal), zal (Pologne), hozen (pays arabes), cafard ou déprime (France), spleen (Angleterre), Sehnsucht (Allemagne) ; une douleur morale, yad (Turquie), sang xïn, littéralement «coeur blessé» (Chine). Ainsi, la dépression peut être décrite comme un continuum, qui va de sentiments communs à beaucoup de personnes durant une période transitoire, jusqu'aux formes les plus graves, relativement stables, et qui n'atteignent qu'une minorité. Cette approche dimensionnelle de la dépression peut être complétée par une approche catégorielle faisant de la dépression une maladie avec des critères désormais définis par un consensus d'experts relatif et périodiquement révisé. Cette maladie justifie les traitements, dont on évalue maintenant mieux l'efficacité mais aussi les limites. De nombreux modèles explicatifs et thérapeutiques ont été proposés durant ces deux derniers siècles. De nombreuses formes de psychothérapie existent. Parmi les 250 écoles de psychothérapie répertoriées, on peut évoquer : les thérapies familiales systémiques, la thérapie non directive de Cari Rogers, l'hypnose classique ou ericksonienne, les thérapies stratégiques, les thérapies d'intention paradoxale selon l'école Palo Alto, l'analyse transactionnelle d'Eric Berne, la Gestalt therapy de Fritz Péris, la bioénergie reichienne et néo-reichienne, le rolfing, le rebirth, la thérapie par le cri primal de Janov, la programmation neurolinguistique (PNL), l'EST (Ehrardt seminar training), la sophrologie de Caycedo, la méthode Vittoz, la psychosynthèse d'Assigioli, et les thérapies éclectiques dont l'inspiration est multiple. «J'en passe et des meilleurs», comme le disait Victor Hugo. Chacune de ces écoles aborde la dépression de manière indirecte. Elles cherchent à faciliter une évolution personnelle dont les résultats sont interprétés en fonction des postulats théoriques de chaque famille de pensée. Je me bornerai donc à examiner quatre mouvements psychothérapiques qui ont été particulièrement créatifs en termes de théorie, de recherche et de pratique clinique. Ils ont apporté des données spécifiques chez des dépressifs inclus selon des critères fiables et ont fait l'objet d'évaluations lors d'études contrôlées les comparant aux antidépresseurs et/ou à d'autres formes de thérapie : (...) |
| Note de contenu : | Bibliographie, tableaux |
Exemplaires (1)
| Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|---|
| 10017642 | COT | Ouvrage | BSF Paris | ψ Réserve : Ouv. A-Z | Consultation sur place |
