Material Type: | printed text |
Title: | Le poison de la dépendance |
Authors: | / Francis HOFSTEIN , Author |
Publisher: | Paris : Éditions du Seuil, 2000 |
Pagination: | 188 p. |
Series: | La couleur de la vie |
ISBN (or other code): | 978-2-02-040402-0 |
Size: | 188 p. / 21 cm |
110 FF | |
Languages: | French |
Keywords : | Manque ; Dépendance ; Toxicomanie ; Drogue |
Abstract: |
Présentation de l'éditeur :
La pertinence du livre de Francis Hofstein consiste à mettre l'accent sur la dépendance plutôt que sur la toxicomanie. Il articule de deux manières le social et le politique au poison de la dépendance : 1°/ du côté de la responsabilité d'une politique qui a le maternage comme idéal social et une société enfermée dans une culture de la satisfaction (le politique entretient l'illusion coupable que le manque peut être éradiqué) : ce qui est en désaccord complet avec ce que la clinique et la théorie psychanalytique nous enseigne : - la naissance réalise la séparation entre les corps et anticipe la liberté de l'enfant, mais ouvre sur le vide et l'absence - le sujet n'en a jamais fini avec le sevrage 2°/ le constat insupportable pour le sujet dépendant (dont les toxicomanes) consiste à refuser le manque pour garder ses rêves de gloire, quitte à se vouer à une impuissance dont il tire en même temps jouissance et culpabilité. La drogue en est l'instrument, qui inscrit la faute dans le social, comme agissent notamment les jeunes casseurs qui trouvent dans l'appropriation et la destruction de l'environnement et dans l'agression des personnes, l'identité que leur refuse la société fondée sur les bases décrites précédemment. Issue possible pour le sujet dépendant. Il ne peut sortir de la dépendance que s'il le choisit lui-même : déclic, rencontre amoureuse, un travail, une cause, quelque chose qui le requiert où il investit et reporte l'énergie consommée par la drogue et sa quête. Il croise les doigts pour que ça tienne, cherche un soutien (médical, psychanalytique). S'accroche. Et parfois tient. Quitte à retomber et, dans l'agressivité ou le découragement, se jeter à nouveau dans la mort, lente ou immédiate. Le ton général est incisif, l'auteur n'hésite pas à débusquer les hypocrisies et à lever les masques. Quatrième de couverture : Francis Hoftsein met en avant le manque pour aborder la dépendance, pour éclairer les problèmes liés à la toxicomanie et pour interroger leur rôle et leur place dans l'espace familial, le champ social, mais aussi la psychanalyse, où le transfert dans la cure comme dans les associations de psychanalystes induit une forme de dépendance. Étayant son propos avec des éléments théoriques puisés pour l'essentiel chez Freud et Lacan, mais aussi chez Claude Lefort ou Lévinas, Hoftsein situe sa réflexion clinique à l'articulation entre recherche éthique et critique politique. Il dénonce ainsi une société enfermée dans une culture de la satisfaction, dont le discours dominant " entretient l'illusion coupable que le manque peut être éradiqué ". Sur un ton incisif, et suivant une démarche qui ne dissimule rien d'un questionnement sans hypocrisie sur notre civilisation, Le Poison de la dépendance affirme le contraire, en exposant les causes de la toxicomanie, le rôle des parents et de l'éducation, les issues possibles de la dépendance, les dysfonctionnements d'un monde en production continue de toutes sortes de " poisons ". |
Contents note: | Bibliographie |
Copies (3)
Barcode | Call number | Media type | Location | Section | Status |
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10013727 | HOF | Ouvrage | BSF Paris | Salle de lecture : Ouvrages A-Z | Available |
10016702 | HOF | Ouvrage | BSF Paris | ψ Réserve : Ouv. A-Z | Not for loan |
07001356 | HOF | Ouvrage | CPRS Genève | Bib. CPRS | Available |