Résumé :
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Présentation de l'éditeur :
Création ou découverte due au génie spéculatif et clinique d'un Freud vieillissant arrivé au sommet de sa pensée, la pulsion de mort est devenue rapidement un enjeu théorique entre les analystes, tandis que les praticiens y puisaient des raisons d'approfondir des problèmes fondamentaux. Celui des limites extrêmes de la compréhension de soi et de la compréhension d'autrui dans le travail psychique. Celui des renversements mystérieux par lesquels les victoires de la vie peuvent, en dépit de toute aide reçue, se retourner contre elles-mêmes. L'idée de pulsion de mort opère ainsi des mises en abîme qui, loin de constituer de simples curiosités pour la pensée, sollicitent des oppositions et des alliances dont la violence réelle est trop facilement gommée par le discours habituel. C'est sur ce thème que s'exprime ici librement un groupe de psychanalystes, Jean Guillaumin, Anna Pipineli-Potamianou, René Roussillon, Christine Lamothe et Christian Vasseur, René Kaës, Henri et Madeleine Vermorel. Leurs contributions s'attachent tantôt aux conditions dynamiques et biographiques de l'émergence du concept chez Freud, tantôt à ses antécédents théoriques et aux multiples implications logiques de son contenu. La contribution d'André Green, sous forme de postface, termine l'ouvrage, par une réévaluation personnelle de la notion freudienne elle-même de pulsion de mort.
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