Tipo de documento: | texto impreso |
Título: | Epître aux insensés : études sur les clivages |
Autores: | / Gérard BAYLE |
Editorial: | Paris : Presses Universitaires de France, 1998 |
Número de páginas: | 189 p. |
Colección: | Epîtres |
ISBN/ISSN/DL: | 978-2-13-049476-8 |
Dimensiones: | 189 p. / 21 cm |
15 euros | |
Nota general: |
Analyse in :
LECTURES, Actualités de la Bibliothèque Sigmund Freud, 1998,n°20, par C. Jouvenot. |
Langues: | Francés |
Clasificación: | Relation d'objet ; Métapsychologie ; Clivage |
Resumen: |
-- Analyse :
Analyse par Christian Jouvenot parue dans Lectures, 1998, n° 20, pp. 3-4. Gérard Bayle, membre titulaire de la Société Psychanalytique de Paris (prix Maurice Bouvet, 1990), auteur de " Paul-Claude Racamier " (Coll. Psychanalystes d'aujourd'hui), travaille depuis plus de dix ans à l'étude des clivages du Moi. À partir d'une riche expérience clinique nourrie de bien d'autres références théoriques, se dessine, de C. Le Guen à P.-C. Racamier, un chemin original et singulier (" Le refoulement (Les défenses)) ", R.F.P., 1986, 50, 1 spécial). A une fréquentation passionnée de la " sorcière " métapsychologique s'associe une clinique généreusement offerte tout au long de l'ouvrage : elle fait la part belle aux " états limites ", aux " instants limites " dans les cures et les psychothérapies en face à face, elle témoigne aussi de la pratique du psychodrame. Ce faisant, la métapsychologie est tout entière revisitée. L'exploration novatrice (" un coup de rasoir dans la topique recousue avec la théorie "), produit même le projet d'une troisième topique (p. 100). Il faut en effet accueillir l'insensé en nous, ceci explique le titre de l'ouvrage, pour explorer des " modes de communications étranges faites d'identifications désubjectivantes (vampirique, adhésive, projective) dont la seule finalité, à l'exclusion du sens, est la survie psychique et physique. " L'épreuve du deuil, son travail et ses ratés, est d'ailleurs le rendez-vous théorico-clinique obligé. L'analyse du contre-transfert dans ces situations de communications étranges, quand l'analyste accepte de se perdre (c'est par exemple la rencontre de ce que M. De M'Uzan a dénommé " la chimère "), peut, dans le meilleur des cas, être à l'origine d'une élaboration qui transforme une absence mortifère, d'énigme en énigme, ouvrant une possible symbolisation. Ces expériences sont riches d'enseignement, tant du point de vue de la connaissance du fonctionnement psychique que du point de vue de la technique. " Le clivage fonctionnel ", est conçu comme une " barrière d'urgence ". " Le clivage structurel " quant à lui, n'étant pas le fait du sujet porteur mais celui de son entourage, est une "forclusion parabolition symbolique ". Un des destins du clivage fonctionnel dans une génération est de devenir un clivage structurel dans la génération suivante. C'est là un point fort de cette théorie. On peut se représenter la position de l'auteur à partir de cette définition : " le clivage ne serait pas un fossé entre deux zones (du Moi), mais le résultat d'(une) bipolarité (un pôle attractif et un pôle répulsif dans le Moi) et du gradient d'investissement qui l'accompagne... " Si le refoulement travaille selon un axe vertical Moi-Ça, enrichissant le Ça en représentations et le Moi en énergie, le clivage du Moi travaillerait selon un axe horizontal dans le Moi d'un pôle à un autre, d'un côté idéalisant certains complexes de représentants pulsionnels (dont un modèle serait l'investissement fétichique), en déniant d'autres, du côté du négatif. Par sa nature, le clivage recourt ou produit idéalisation et déni. Quand le clivage est fonctionnel, le refoulement, énergie du Moi, est mis à son service. Structurel, il nécessite l'énergie d'autrui et l'on aborde alors la clinique des perversions narcissiques. C'est donc aussi le narcissisme revisité. La blessure narcissique comme effraction du pare-excitation, le traumatisme comme effraction du Ça dans le Moi débordé, la carence narcissique " dévoreuse de sens " comme véritable trou dans la topique, les drames du Moi sont étudiés et les tentatives de guérison inventoriées. Ce sont surtout les carences narcissiques comprises comme produit du clivage structurel qui retiennent l'auteur ; elles nécessitent un colmatage décrit en terme de contre-investissements narcissiques, de prothèses narcissiques, modes de soudure en quelque sorte dans lesquels l'analyste peut être pris (divisé, fondu, anéanti...). L'analyste peut être sollicité comme pervers quand le patient a été construit comme fétiche, ou comme fétiche si le patient est pervers. Pour vaincre l'attraction de la désintrication pulsionnelle éprouvée, il faut donc pouvoir se perdre et c'est seulement après coup, par l'analyse du contre-transfert et la créativité de la construction, que... qui (sur)vivra verra. Dans l'écart théorico-pratique, la technique doit rester vivante. Tout ce qui est à vivre et se construit dans ces limites de la cure est bien entendu un reflet quelquefois démesurément grandi de ce qui participe de toute nature, pourvu qu'elle soit humaine. Christian Jouvenot. |
Nota de contenido: | Bibliographie, Index |
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Código de barras | Signatura | Tipo de medio | Ubicación | Sección | Estado |
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10002059 | BAY | Ouvrage | BSF Paris | Salle de lecture : Ouvrages A-Z | Disponible |
10002058 | BAY | Ouvrage | BSF Paris | ψ Réserve : Ouv. A-Z | Excluido de préstamo |
10023496 | BAY | Ouvrage | BSF Paris | ψ Réserve : Ouv. A-Z | Excluido de préstamo |
50000185 | BAY/1057 | Ouvrage | Lyon | Bib. GLPRA | Disponible |
50000188 | BAY/2699 | Ouvrage | Lyon | Bib. GLPRA | Disponible |
08000669 | 729/BAY | Ouvrage | Toulouse | Bib. Toulouse | Disponible |