Type de document : | texte imprimé |
Titre : | Le social dans la construction freudienne de la psychanalyse |
Auteurs : | / Gustavo Adolfo RAMOS |
Editeur : | Paris : L'Harmattan, 1997 |
Importance : | 176 p. |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7384-5779-0 |
Format : | 176 p. / 21 cm |
Note générale : |
Lecture libre de : Freud s. - Psychologie des masses et analyse du moi
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Langues: | Français |
Mots-clés : | FREUD, Sigmund. - Psychologie collective et analyse du moi ; TARDE, Gabriel ; LAPLANCHE, Jean ; Identification ; Individualité ; Ordre social |
Résumé : |
Analyse par R. Clit parue dans LECTURES, 1998, n°19 :
Voilà une nouvelle exégèse substantielle de l'étude de Freud Psychologie des masses et analyse du moi. C'est vrai que l'auteur, jeune universitaire brésilien qui a poursuivi un postdoctorat en psychanalyse à l'université Paris VII, a une double casquette, car il est aussi psychosociologue. Moyennant quoi, il prend comme point de départ la relecture des auteurs qui ont inspiré Freud, et qui étaient plutôt des sociologues : Trotter, McDougall, Le Bon et Tarde. Sa conclusion met en exergue la tendance à une réduction psychanalytique des phénomènes sociaux, alors qu'il y aurait de toute façon deux sortes de social : le lien intersubjectif et le niveau institutionnel. Freud a eu la perception de cette différence, car il a décelé un lien horizontal (intersubjectif), et un lien vertical (par rapport à l'institution). Une fois cette distinction acceptée, l'auteur analyse l'articulation de l'individuel et du social (au sens intersubjectif) en suivant Freud et ses conceptions à travers l'angoisse et l'identification. L'angoisse des foules, bien qu'une realangst, serait un équivalent de l'angoisse névrotique, qui désorganise, rompt le lien et met en évidence la haine. En suivant l'évolution de la perspective de Freud par rapport à l'angoisse, l'auteur nous fait percevoir que le dernier dessein d'un conflit entre pulsions de vie et pulsions de mort serait favorable aussi à la compréhension de l'angoisse des foules. En ce qui concerne l'identification, son rôle dans l'articulation du social et de l'individuel est mieux exploré en psychanalyse. L'auteur parle d'une "intériorité" entre individuel et social, et de la place importante de l'image du pouvoir dans le lien social. Mais il a le mérite de souligner et d'éclaircir quelques idées avancées par Freud, comme celle de l'identification par le symptôme, qui forme une communauté, une identification dans la rivalité. Et encore, l'importance de l'image primaire de la mère, qui se transforme en image des parents. Parallèlement, "la chambre des enfants" compliquera l'organisation interne, permettant les relations égalitaires de la fratrie. Ceci détachera l'image du meneur au-dessus des individus composant la foule. En conséquence, le lien social se situerait entre le registre objectal et le registre narcissique, donc l'identification au meneur ne serait pas une identification au sens fort du terme, mais une introjection. L'auteur déduit aussi que la loi sociale, représentant le niveau institutionnel, ne se retrouve pas dans le lien subjectif. D'autres points de vue de Freud sont très bien mis en évidence et utilisés avec finesse pour mieux définir l'étude de l'auteur. Ses conclusions, on peut le regretter, ne sont pas à la hauteur de sa pertinente analyse de textes, mais de cette façon, il reste plus fidèle à la vision freudienne sur le rôle du social en psychanalyse. Radu O. Clit |
Note de contenu : | Bibliographie |
Exemplaires (3)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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10011323 | RAM | Ouvrage | BSF Paris | Salle de lecture : Ouvrages A-Z | Disponible au prêt |
10011322 | RAM | Ouvrage | BSF Paris | ψ Réserve : Ouv. A-Z | Consultation sur place |
50001414 | RAM/1180 | Ouvrage | Lyon | Bib. GLPRA | Disponible au prêt |