Type de document : | texte imprimé |
Titre : | Le jeu pathologique |
Auteurs : | / Marc VALLEUR / Christian BUCHER |
Editeur : | Paris : Presses Universitaires de France, 1997 |
Importance : | 127 p. |
Collection : | Que sais-je ? |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-13-048737-1 |
Format : | 127 p. / 17 cm |
Note générale : | Analyse in LECTURES Actualités de la Bibliothèque Sigmund Freud, 1998, n°19, par E. Smadja. |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Jeu ; Joueur ; Argent ; Hasard ; Psychopathologie |
Résumé : |
-- Analyse : Analyse par E. Smadja parue dans LECTURES, 1998, n°19 : Le sujet traité par Marc Valleur et Christian Bucher, psychiatres, invite nécessairement à l'élaboration d'une réflexion aussi bien d'ordre médical que social, économique, politique et juridique se développant dans une perspective historique. Ils ont répondu à cette invitation de manière très satisfaisante. Se référant à la traditionnelle classification des jeux de R. Caillois comprenant l'AGON, la MIMICRY, l'ILINX et l' ALEA, les auteurs ont choisi de traiter essentiellement de l'ALEA, jeux de hasard et d'argent, pratiqués par une majorité de la population. Au sein de celle-ci, les joueurs pathologiques, dépendants ne constituent qu'un sous-groupe restreint. S'interrogeant sur le concept même de jeu pathologique, ils s'efforcent d'en construire une histoire sociale dont le produit sera la naissance officielle de cette entité nosographique en 1980 dans le D.S.M. III (manuel statistique et diagnostique des troubles mentaux). En 1994, dans le D.S.M. IV, figurant parmi les troubles du contrôle des impulsions, il est défini comme une pratique inadaptée, persistante et répétée du jeu. Ses critères descriptifs de même que sa trajectoire évolutive en trois phases stéréotypées de gain, perte puis désespoir permettent aux auteurs d'établir une analogie avec les toxicomanies. Ainsi, il serait une toxicomanie sans drogue où le jeu et ses composantes, hasard et argent, occuperaient la place du "produit". Sa psychopathologie est un vaste champ d'exploration où se rencontrent des approches et discours psychanalytique, comportementaliste, cognitiviste, psychobiologique, biopsychosocial. Citons aussi l'hypothèse ordalique de M. Valleur (1981) : "La prise de risque, peut, à certains moments et chez certains sujets, être activement recherchée, à travers un vécu d'épreuve, voire de mort et de résurrection". Le discours psychanalytique se référant essentiellement à Freud (1928) et Bergler (1957) se représente le jeu pathologique comme une conduite autopunitive compulsive, le joueur étant animé par un désir inconscient de perdre. Les prises en charge des joueurs dépendants sont multiples, déterminées par la symptomatologie, le degré évolutif des troubles et les diverses approches théoriques. Au terme de leur étude, les auteurs observent l'absence d'un véritable consensus relatif à cette notion de jeu pathologique tant en terme de définition et de modèles explicatifs qu'en matière de prise en charge. Éric Smadja |
Note de contenu : | Bibliographie |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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10010468 | VAL | Ouvrage | BSF Paris | ψ Réserve : Ouv. A-Z | Consultation sur place |