| Material Type: | printed text |
| Title: | Pesadillas en vigilia : sobre neurosis toxicas y trumaticas |
| Authors: | / David MALDAVSKY |
| Publisher: | Buenos-Aires : Amorrortu, 1995 |
| Pagination: | 363 p. |
| Size: | 363 p. / 22 cm |
| General note: | Analyse in LECTURES, Actualités de la Bibliothèque Sgmund Freud, 1997, n°17, par D. Boushira. |
| Languages: | Spanish |
| Abstract: |
-- Analyse :
Analyse par D. Boushira parue dans LECTURES, 1997, n°17 : Dans cet ouvrage, David Maldavsky semble se situer dans la perspective des auteurs psychanalytiques post-freudiens qui essaient de prolonger, en les élaborant, les idées que Freud a juste esquissées, dépassant les limites de la pensée psychanalytique pour faire avancer la théorie et ouvrir de nouveaux champs à la clinique. Nous nous trouvons là devant un livre très dense, aux enjeux ambitieux. Quelques mots des intentions tant théorique que clinique de l'auteur. L'élaboration théorique porte sur la conscience et la perception et, dans un deuxième temps, sur la problématique de la relation à l'autre. Abordant la clinique, D. Maldavsky va se pencher justement sur les cures de patients présentant une pathologie dérivant de ce contexte théorique. Il traite des addictions, des affections psychosomatiques, de l'épilepsie, de la criminalité, des névroses traumatiques et même du sida (considéré par lui comme une infection groupale). Du point de vue de la relation à autrui, la convergence de toutes ces pathologies serait l'immersion du patient dans un monde de despotes psychotiques dont il dépendrait complètement. D'où le titre de l'ouvrage Cauchemars éveillés et le souci de l'auteur d'ajouter aux idées freudiennes les premières péripéties de la vie psychique. Si la perception capte les fréquences de l'objet, la conscience devient le lien subjectif de ce processus. Cette conscience, d'après D. Maldavsky, s'origine dans la naissance des processus qualitatifs et, au-delà des activités cérébrales et pulsionnelles, témoigne de la prédominance des composantes libidinales d'Éros.L'auteur s'attache au développement de la subjectivité lié à l'apparition de la conscience ; il est possible (en fonction de l'objet) que, dans ce processus, l'activité la plus originaire commence avec le développement initial des processus identificatoires et introjectifs.D. Maldavsky centre son propos sur l'étude de la conscience originaire et de ses contenus : les impressions sensorielles et les affects principalement, premiers représentants animiques des pulsions. Le manque d'expression affective chez ces patients donne à voir une faible subjectivation originaire. Dans les pathologies toxiques et traumatiques, seules ces fréquences sont perçues comme inhérentes à l'attention que Freud a appelée réflexive. L'impossibilité de lier ces fréquences avec des états affectifs, première qualification psychique, produit un état de paralysie animique. Si la conscience des affects et des impressions sensorielles manque, perceptions et émotions s'assimilent à des états intracorporels mixtes, comme cela se passe dans la douleur. En plus, dans les affections toxiques, on trouve une faille dans la constitution des rythmes primaires qui paraissent surgir d'une rencontre clinique, pulsionnelle, entre deux corps, plutôt que dans l'individuation qui crée des différences en regard des affinités. Partant de la relation à l'autre, Maldavsky spécifie la naissance d'une conscience originaire en étudiant les différentes failles de sa constitution (catégorie, tableaux cliniques). Leur description phénoménologique et leur pointage théorique viseraient à aider le thérapeute au-delà de ses propres références théoriques et de sa formation personnelle. Diana Bouhsira |
| Contents note: | Bibliographie |
| : |
Copies (1)
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