Type de document : | texte imprimé |
Titre : | (1996g [1911-38]) Lettres de famille de Sigmund Freud et des Freud de Manchester : 1911-1938 |
Auteurs : | / Sigmund FREUD / Claude VINCENT , ed. |
Editeur : | Paris : Presses Universitaires de France, 1996 |
Importance : | 112 p. |
Collection : | Bibliothèque de psychanalyse |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-13-047119-6 |
Format : | 112 p. / 21 cm |
Note générale : |
Analyse in : LECTURES, Actualités de la Bibliothèque Sigmund Freud, 1997, n°17, par J. Violette. |
Langues: | Français |
Mots-clés : | FREUD, Sigmund : biographie ; Correspondance ; FREUD, Sigmund : famille |
Résumé : |
-- Analyse : Analyse par J. Violette parue dans LECTURES, 1997, n°17 : C'est avec beaucoup d'émotion que j'ai lu cette correspondance, en apparence si quelconque et pourtant si prenante par la retenue qu'on y pressant. C. Vincent, auteur de la préface, admire la capacité de Freud de se mettre à la portée de son interlocuteur. Cette correspondance s'est poursuivie pendant quinze ans. À part une brève missive de sa nièce Pauline et une carte de voeux, toutes les autres viennent de Samuel, fils d'Emmanuel, demi-frère aîné de Freud. Ce sont des lettres de famille, à la raideur d'écrits d'enfants en vacances loin de leurs parents. Elles ont la gaucherie des lettres où l'on n'a rien à se dire, parce qu'on ne peut pas écrire ce qui vient à l'esprit. La famille de Manchester, c'est à la fois le rappel des souvenirs des jeux de la petite enfance à Freiberg (Sam et "Sigi" sont à peu près du même âge), les soucis de l'oncle à la barbe jaune, et la peur de l'exil. Freud aimait les voyages, mais il était attaché à son cadre de vie ; en juillet 1934, il écrit encore : "Nous comptons fermement garder notre maison." Quatre ans plus tard, le 4 juin 1938, cette simple phrase : "Quittons Vienne pour de bon aujourd'hui. Prochaine adresse, etc." ! Derrière la sécheresse de la phrase, perce la douleur de l'arrachement qui pèse aussi sur ces propos factuels, précis comme un relevé de comptable entourant l'envoi des colis, et l'échange des nouvelles familiales. Mais quelle aubaine aussi que cette pénurie qui renoue un contact régulier avec "le grand homme". L'un, à la minutie obsessive, l'autre, plutôt froid, distant, jusqu'au jour où on lui fait savoir qu'on sait qui il est, que sa réputation est venue jusqu'à la "tranquilité" de ce foyer de célibataires. Freud, l'oncle, y est très sensible. Cette reconnaissance le touche, il a atteint un de ses buts : l'homme ordianaire peut aussi être réceptif à son oeuvre, et pas seulement les disciples et les nantis. Josée Violette |
Note de contenu : | Photos |
Titre dans la langue d'origine : | The family letters of Sigmund Freud and the Freuds of Manchester : 1911-1938 |
Exemplaires (3)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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10007246 | COR-FRE | Ouvrage | BSF Paris | Salle de lecture : Freud (écrits) | Disponible au prêt |
10005962 | COR-FRE | Ouvrage | BSF Paris | ψ Réserve : Freud (écrits) | Consultation sur place |
06001784 | FRE | Ouvrage | St-Etienne BFP | Bib. Francis Pasche | Disponible au prêt |