| Type de document : | texte imprimé |
| Titre : | La pathologie narcissique : transfert, contre-transfert, technique de cure |
| Auteurs : | / Jean BERGERET , dir. / Nicole GEBLESCO / Christine LAMOTHE / Abdelmadjid SALI / Denis TOUTENU / Claudine VACHERET / Christian SEULIN / Daniel SETTELEN / Pierre CHARAZAC |
| Editeur : | Paris : Dunod, 1996 |
| Importance : | 248 p. |
| Collection : | Psychismes |
| ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-10-002889-4 |
| Format : | 248 p. / 22 cm |
| Note générale : |
Analyse in :
LECTURES, Actualités de la Bibliothèque Sigmund Freud, 1997, n°16, par J. Violette. |
| Langues: | Français |
| Mots-clés : | Narcissisme ; Transfert ; Contre-transfert ; Technique psychanalytique ; Cure psychanalytique ; ŒDIPE (mythologie grecque) ; Dépression ; Homosexualité ; Phobie ; Roman familial ; Théorie de la séduction ; Don Juan (personnage fictif) ; Mecanismes obsessionnels ; Cas clinique |
| Résumé : |
-- Analyse :
Analyse par J. Violette parue dans LECTURES, 1996, n°17 : Cet ouvrage, le dernier d'une longue série débutée il y a plus de vingt ans, se présente comme une somme de réflexions théoriques à visée technique, illustrées de vignettes cliniques, destinées à faire bénéficier le lecteur de l'expérience de l'auteur, tant comme praticien que comme superviseur. Poursuivant sa lecture minutieuse de l'oeuvre de Freud, J. Bergeret se penche sur des points abordés, mais non développés, parfois investis puis délaissés et demeurés inaboutis. Y associant une impressionnante connaissance des psychanalystes contemporains, français et étrangers, il parvient, dans le droit fil de ses précédents travaux, à éclaircir le développement du jeu relationnel, tant chez le patient que chez le psychanalyste, au long de la cure. Notamment, il met en évidence une particularité du lien transférentiel qui ne se constitue pas en névrose de transfert, mais reproduit une relation d'objet spécifique à certaines personnalités, aux difficultés plus attachées à la sphère du Moi qu'à la problématique oedipienne, qui se constituerait difficilement en raison de la persistance d'une dépendance anaclitique à l'objet. Ce cas de figure peut se manifester à certains moments chez n'importe quel patient. On se trouverait alors confronté à un manque narcissique très précoce, faisant apparaître des mécanismes qu'il faut traiter pour rétablir la complétude de l'être, avant que, puisse se développer une relation véritablement objectale et oedipienne. S'appuyant sur les travaux de M. Bouvet, J. Cosnier et H. Kohut, parmi beaucoup d'autres, l'auteur se réfère à une relation d'objet narcissique primaire qui doit être suffisamment satisfaisante pour constituer le soubassement d'un "Soi" précédant le Moi, "Soi" d'ordre narcissique visant à un idéal. Le Moi se constitue lors de la découverte d'un objet qui ne répond plus seulement au besoin mais au désir (ceci se vivant à la période que M. Klein a nommée dépressive), trouvé son issue en s'organisant autour de la problématique oedipienne qui aboutit à la formation du surmoi. Dans cette perspective, il convient de distinguer le phallus d'ordre narcissique - dont le sentiment de possession conditionne la survie psychique - du pénis, d'ordre sexuel génital, dont la possession, aussi bien que l'absence, confrontent à l'angoisse de castration. Celle-ci, face à une carence narcissique, source d'effondrement, entrave le déroulement du processus psychanalytique et conduit aux analyses infinies, qui, pour J. Bergeret, ne peuvent se terminer, dans la mesure où elles n'ont pas commencé, faute de cette assurance phallique narcissique initialement manquante, que l'analyste doit d'abord restaurer. De ce point de vue, et pour plus de clarté, le terme sexuel devrait être réservé aux représentations triangulaires et génitales, les autres seraient plus justement nommées érotiques, car intéressant basiquement la complétude narcissique et non l'investissement objectal proprement dit, qui implique dualité. Lorsque la relation demeure essentiellement narcissique, le triangle serait remplacé par une "triade" qui ne serait au fond qu'une variante de la dyade initiale. L'ouvrage se décompose en dix chapitres qui, sur les bases théoriques ainsi rassemblées, développent chacun une problématique concernant ces manifestations réputées rendre les cures difficiles. Elles sont envisagées sous l'angle transféro/contre-transférentiel et comportent un commentaire approfondi, notamment sur la question de la séduction, prônée puis abandonnée par Freud. Un ou deux exemples cliniques illustrent la pensée de l'auteur tout en se prêtant à des indications techniques précieuses pour la réflexion de chacun. On y trouvera aussi des développements concernant les phobies, l'homosexualité, et la dépression. Josée Violette. |
| Note de contenu : | Bibliographie, Index, Figures |
Exemplaires (6)
| Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|---|
| 10002244 | BER | Ouvrage | BSF Paris | Salle de lecture : Ouvrages A-Z | Disponible au prêt |
| 10020315 | BER | Ouvrage | BSF Paris | Salle de lecture : Ouvrages A-Z | Disponible au prêt |
| 10002243 | BER | Ouvrage | BSF Paris | ψ Réserve : Ouv. A-Z | Consultation sur place |
| 07000202 | BER | Ouvrage | CPRS Genève | Bib. CPRS | Disponible au prêt |
| 50000211 | BER/0094 | Ouvrage | Lyon | Bib. GLPRA | Disponible au prêt |
| 06001000 | BER | Ouvrage | St-Etienne BFP | Bib. Francis Pasche | Disponible au prêt |
