Type de document : | texte imprimé |
Titre : | Paul Federn : une autre voie pour la théorie du moi |
Auteurs : | / Maria Teresa DE MELO CARVALHO |
Mention d'édition : | 1ère édition |
Editeur : | Paris : Presses Universitaires de France, 1996 |
Importance : | 264 p. |
Collection : | Voix nouvelles en psychanalyse |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-13-047396-1 |
Format : | 264 p. / 21 cm |
Note générale : |
Thèse dirigée par Jean Laplanche
Analyse in Lectures, Actualités de la Biliothèque Sigmund Freud, 1997, n° 15, par Radu Clit ; Revue Française de Psychanalyse, 2001, n° 1, pp.275-278, par Monique Dechaud-Ferbus |
Langues: | Français |
Mots-clés : | FEDERN, Paul ; Psychologie du moi |
Résumé : |
Analyse par Radu Clit parue dans Lectures, 1997, n° 15 : Ce livre reprend la thèse de doctorat, avec J. Laplanche, d'une enseignante, chercheuse et clinicienne brésilienne. Son but : enrichir la théorie du moi à travers l'œuvre d'un auteur plus ou moins oublié, bien que faisant partie des premiers disciples de Freud. Émigré en 1938 aux États-Unis, Federn a continué à développer des points de vue devenus contraires à l'"ego psychology", ce qui expliquerait sa marginalisation. L'auteur du livre a choisi comme point de départ la présentation de la clinique qui a permis à Federn de construire sa théorie du moi : la dépersonnalisation et le sentiment d'étrangeté. Elle va y ajouter le rêve (surtout des rêves de vol), et la psychose. De cette façon, elle nous décrit les intéressants concepts de frontières du moi, moi-corps et moi mental, sentiment du moi (Ichgefühl). Le dernier a servi partiellement, à juste titre, à considérer la conception de Federn comme phénoménologique. Mais Federn a placé le sentiment du moi au centre même de sa théorie du moi, en soulignant que cette organisation ne se constitue pas par rapport à la réalité externe, mais comme une instance de défense contre l'attaque pulsionnelle. Il serait un être de frontière, avec deux faces, le moi-corps et le moi-mental, fondés par l'investissement libidinal. En ce qui concerne la réalité de la vie psychique, Federn a avancé que la psychose ne représente pas une perte, mais un gain de réalité ; en revanche, il y serait question d'une perte de moi, incapable de s'opposer à l'infiltration des contenus inconscients. Voilà un autre principe classique contredit par la théorisation de ce psychanalyste. Et l'auteur du livre réussit à nous présenter tous ces points de vue avec une remarquable clarté et limpidité. Elle met aussi en exergue la limite la plus importante de la théorie de Federn, à savoir le fait d'ignorer le rôle de l'identification dans la constitution du narcissisme et du moi ; ce qui compte pour lui est le sentiment du moi. Afin de mieux soutenir ses points de vue par rapport à la conception de Federn, M. T. De Melo Carvalho nous fait part de sa propre conception concernant le moi, dans la perspective de la théorie de la séduction généralisée de J. Laplanche. Elle apporte des clarifications importantes sur le rapport narcissisme/moi, la compréhension du refoulement originaire, le sens de l'épreuve de réalité, ainsi que sur d'autres problèmes et concepts de la psychanalyse. Dès lors, son texte est une construction équilibrée, accessible et relativement facile à suivre. Dans un parcours forcément historique, elle évoque non seulement l'oeuvre de Freud, mais aussi celle d'autres pionniers de la psychanalyse qui ont contribué au dégagement de la théorie du moi (Stekel, Nunberg, Schilder, Tausk), pour aboutir à un point de vue actuel, complet, nuancé et intéressant |
Note de contenu : | Bibliographie |
Contenu détaillé (dépouillement) : |
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Exemplaires (3)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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10021197 | DEM | Ouvrage | BSF Paris | Salle de lecture : Ouvrages A-Z | Disponible au prêt |
10007691 | DEM | Ouvrage | BSF Paris | ψ Réserve : Ouv. A-Z | Consultation sur place |
06000210 | CAR | Ouvrage | St-Etienne BFP | Bib. Francis Pasche | Disponible au prêt |