Type de document : | texte imprimé |
Titre : | Le corps sans qualités : une psychothérapie pour le temps présent |
Auteurs : | / Roger GENTIS |
Editeur : | Toulouse : Érès, 1995 |
Importance : | 236 p. |
Collection : | Des travaux et des jours |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-86586-334-1 |
Format : | 236 p. / 21 cm |
115 FF | |
Note générale : | Analyse in Lectures, Actualités de la Bibliothèque Sigmund Freud, 1995, n° 11, par M. N. Zard |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Corps ; Psychothérapie ; Gestalt-thérapie ; Packing ; Langage |
Résumé : |
Analyse par M. N. Zard parue dans Lectures, 1995, n° 11 :
Roger Gentis, auteur qui s'est déjà fait connaître à travers plusieurs publications sur le thème de l'asile et des psychothérapies institutionnelles (Les Murs de l'asile, Guérir la vie) se définit dans cet ouvrage essentiellement comme psychiatre du secteur public depuis plus de trente ans. Cette activité a orienté sa recherche vers des méthodes de psychothérapie adaptées aux cas lourds dont il a la charge : les psychothérapies de groupe et d'autres méthodes techniques ayant le corps comme médiation. Nous apprenons, dès les premières lignes, qu'il a travaillé sous la houlette de Tosquelle et qu'il a été en analyse avec lui. Sa pratique psychothérapique individuelle et groupale, ses interventions institutionnelles se réfèrent à la théorie analytique freudo-lacanienne. Une autre référence compte particulièrement, pour lui : l'approche non directive de Carl Rogers. Le corps de ce livre se compose d'un ensemble de textes qui s'adresse à des publics divers. II s'agit d'une lecture critique d'un certain nombre de pratiques cliniques qui prennent en compte le corps en médiation, le plus souvent pragmatiques, c'est-à-dire sans fondement théorique sinon un discours idéologique vague. Mais cette lecture est ouverte car ces pratiques constituent parfois le seul moyen d'accès, la seule possibilité d'une rencontre avec ces êtres retranchés, retirés du monde, que la parole articulée n'arrive plus à atteindre. L'auteur divise les pratiques en deux catégories : celles qui ont une finalité orthopédique, les thérapies reichiennes, l'École de Franz Veldman (l'haptonomie). La thérapie se propose de retrouver une vérité personnelle postulée à l'aube de la vie. L'autre catégorie, dite émotionnelle, mais de filiation gestaltiste, a pour idéologie de rechercher, de faire revivre une scène infantile où ce problème prend un sens. C'est l'École d'Arthur Janov. Dans les deux cas, selon l'auteur, il y a reconduction du sujet au-delà de l'apparition de la subjectivité. Il pense que toutes ces psychothérapies et le freudisme lui-même ont besoin, pour fonctionner, de ce mythe d'origine. Vers la fin de son livre, Gentis nous avertit que la critique qu'il fait de certaines thérapies ne vise aucunement à les dénigrer dans la mesure où elles sont efficaces, que les patients y trouvent leu compte. Par contre, son interrogation su les limites de ces méthodes, leurs échec, le mène à essayer de comprendre comment elles fonctionnent et pourquoi elles sont dans certains cas inopérantes et parfois même dangereuses |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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10013974 | GEN | Ouvrage | BSF Paris | ψ Réserve : Ouv. A-Z | Consultation sur place |