Type de document : | texte imprimé |
Titre : | Vol d'idées ? : Wilhelm Fliess, son plagiat et Freud |
Autre titre: | Pour ma propre cause |
Auteurs : | / Erik PORGE / Wilhelm FLIESS |
Editeur : | Paris : Denoël, 1994 |
Importance : | 404 p. |
Collection : | L'espace analytique |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-207-24282-7 |
Format : | 404 p. / 22 cm |
Note générale : | Analyse in Lectures, Actualités de la Bibliothèque Sigmund Freud, 1995, n° 11, par Denise Weill |
Langues: | Français |
Mots-clés : | FLIESS, Wilhelm ; FREUD, Sigmund ; Plagiat ; Bisexualité |
Résumé : |
Lectures, Actualités de la Bibliothèque Sigmund Freud, 1995, n° 11, par Denise Weill Le rôle de Wihelm Fliess dans la vie et l'œuvre de Freud est bien connu. L'ouvrage d'Eric Porge nous fait mieux apprécier cet interlocuteur privilégié, considéré parfois comme le support de l'auto-analyse de Freud. Ce faisant, il tente de répondre à cette question pertinente d'Octave Mannoni : «Où passe donc exactement cette ligne subtile et presque insaisissable qui sépare le délire de Fliess du savoir de Freud ?» Pour Eric Porge, Freud aurait eu besoin du délire fliesséen pour donner naissance à la psychanalyse, qui serait comme l'acte manqué d'une pensée scientifique totalisante (celle proposée par Fliess), et Freud lui-même disait avoir réussi là ou le paranoïaque échoue. On peut ou non suivre l'auteur dans son analyse du rapport entre les deux hommes et de l'impact de cette relation sur l'un et sur l'autre. Le principal intérêt de l'ouvrage réside dans la biographie de Fliess plus ou moins ignorée jusque-là et dans la relation détaillée de "l'Affaire du Plagiat". Les traductions proposées pour la première fois non seulement de Pour ma propre cause mais des textes de Swoboda et Pfennnig révèlent l'atmosphère passionnelle qui régnait entre tous ces hommes dont Freud était le centre, et dont Weininger fut le détonateur. Cette page de l'histoire de la Psychanalyse, la plus souvent occultée pour être lue uniquement «du côté de Freud» nous est ainsi mieux connue Erik Porge a composé un livre d'une grande importance, à la mesure de celle de Fliess pour Freud, de l'inaccessibilité des lettres de Fliess à Freud et de notre ignorance des écrits de Fliess. À la page 37 du volume je retombe sur l'épopée précédant le célèbre rêve inaugural posé en ouverture de la Traumdeutung, le rêve de « l'injection faite à Irma » daté du 23 au 24 juillet 1895. Il me renvoie à des lectures anciennes et fragmentées dont la complétude va de soi pour E. Porge qui a lu Sigmund Freud and Wilhelm Fliess 1887-1940. L'éditeur Fischer offre une édition complète en 1986, eu égard à celle censurée par A. Freud, M. Bonaparte et E. Kris in La naissance de la psychanalyse, PUF, 1956. Toute une histoire : E. Mannoni ne dut-il pas reprendre en suites en 1980 son article L'analyse originelle de 1967 et 1969 dans Un commencement qui n'en finit pas (Seuil 1980). En effet, il doit aux révélation de Schur (en français dans Études freudienne (1516) de 1979) les lettres du printemps 1895, de Freud à Fliess.Certes, une épopée, celle d'Irma (Emma Eckstein) traitée par Freud qui néanmoins, plutôt nez en plus -propose à Fliess de l'examiner -au cas où il s'agirait d'une "névrose nasale réflexe". Et Fliess opère en février 1895. Et Irma ira de mal en pis jusqu'à, mais aussi bien au-delà, de l'extraction d'un long fragment, reste de gaze demeuré sur place retiré par un chirurgien viennois. Les lettres de Freud du 4 au 20 avril 1895 retracent le cours de l'infection et des hémorragies qui affectent gravement la santé d'Irma, et... l'équilibre émotionnel de Freud (Études freudiennes, 1979).Ce serait en juillet 1895 que les propos réservés ou le ton d'Otto (un proche d'Irma), en réponse à une question de Freud, sur l'état d'Irma, auraient donné lieu à la rédaction de l'histoire de sa maladie puis au fameux rêve de la même nuit de juillet 1895 (Traumdeutung).L'histoire du chaudron rendu intact, déjà troué, jamais emprunté, vient à point nommé sous la plume de Freud pour nous avertir des lacunes voulues et des émois. Freud obéissait à un désir passionné d'estimer et de conserver son lecteur et partenaire unique des années 1890, W. Fliess. C'est bien plus tard qu'il constatera "avoir réussi là où le paranoiâque échoue" .De W. Fliess, le livre d'E. Porge nous offre un plaidoyer Pour ma propre cause (Berlin 1906) et des extraits d'écrits de H. Swoboda et du pamphlet de Richard Pfennig Wilhelm Fliess et des découvreurs initiateurs.Ainsi l'histoire continue à se compléter et ceci au fur et à mesure que son éloignement s'impose (1895-1995) en "un commencement qui n'en finit pas". II va sans dire que ce fut à l'insu de Freud, contrarié d'apprendre que ses lettres à Fliess étaient en possession de Marie Bonaparte qui les avait rachetées |
Note de contenu : | Bibliographie, index, illustrations |
Contenu détaillé (dépouillement) : |
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Exemplaires (4)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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10015265 | POR | Ouvrage | BSF Paris | Salle de lecture : Ouvrages A-Z | Disponible au prêt |
10006885 | POR | Ouvrage | BSF Paris | ψ Réserve : Ouv. A-Z | Consultation sur place |
07002070 | POR | Ouvrage | CPRS Genève | Bib. CPRS | Disponible au prêt |
50001372 | POR/0684 | Ouvrage | Lyon | Bib. GLPRA | Disponible au prêt |