Type de document : | texte imprimé |
Titre : | La question psychotique à l'adolescence : le passage du Cap Horn |
Auteurs : | / Jean José BARANES , dir. |
Editeur : | Paris : Dunod, 1991 |
Importance : | 244 p. |
Collection : | Inconscient et culture |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-10-000028-9 |
Format : | 244 p. / 22 cm |
Note générale : |
ANALYSE in :
1) L'information psychiatrique, 1992, 68, 2. p. 201. 2) RFP, 1992,n°3 par R. CAHN pp. 901-907. 3) Revue de psychothérapie psychanalytique de groupe, 1992, n°18 pp.151-152 4) Le coq héron, 1992, n°126 pp. 107-108 par J.F. CHIANTARETTO. 5) Lectures, 1993, n°3 par R. CAHN, pp. 3-5. |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Psychose chez l'adolescent ; Institution ; Adolescent |
Résumé : |
-- Analyse :
Analyse par R. Cahn parue dans LECTURES, 1993, n°3. C'est précisément tout ce qui fait barrage à ce travail du temps psychique de l'après-coup, dans une réorganisation nouvelle et moins coûteuse des inscriptions psychiques antérieures, qui expose particulièrement l'adolescence à la psychose, dès lors que "le temps se fige dans l'excès quantitatif". Et c'est bien l'approche psychanalytique des divers tableaux psychopathologiques qui en résultent qui pose "la question de la psychose à l'adolescence", à laquelle J.J. Baranes et son équipe tente de répondre. Une telle perspective ne peut pas ne pas déboucher sur la problématique transgénérationnelle, à travers le matériel lié aux conditions mêmes de la prise en charge de tels adolescents, dans l'abord parallèle ou conjoint de tels sujets et de leurs familles. Leur articulation, leur mise en sens posent cependant moins problème que les modalités et l'impact de leur dévoilement et de son effet. J. J. Baranes ne s'y dérobe pas qui , dans son abord métapsychologique de ces "constructions intergénérationnelles", leur assigne la fonction de "remettre en discours, entre les diverses générations, ce qui, demeure hors refoulement, reste néanmoins répétitif' et agissant. Non pas sur le mode d'une causalité linéaire, mais par la possibilité qu'elles donnent d' "entendre et de découvrir, dans 'les cas heureux, par la remise en mots, certains liens intersubjectifs ayant conduit à des identifications aliénantes sous-tendues par un déni commun. Une réflexion plus globale surle travail du négatif conduit l'auteur à considèrer déni et clivage non pas comme spécifiques d'une structure mentale particulière mais comme l'ultime réponse en tout ou rien d'un appareil psychique débordé dans ses capacités d'intégration et d'élaboration préconscientes par un excès d'excitation externe autant qu'interne. D'où l'enjeu majeur de la clinique institutionnelle des psychoses - second volet de l'ouvrage écrit par divers soignants du Centre de jour - à savoir l'échec dans la constitution des limites, des différences et d'un espace psychique interne à l'abri de la pensée de l'autre". C'est en outre l'une des fonctions essentielles de l'institution de proposer la plus grande diversité possible des médiations symbolisantes telles que certains supports esthétiques et culturels - picturaux ou écrits. Deux observations cliniques viennent ponctuer et conclure l'ouvrage, paradigmes, chacune de sa part, de certaines modalités du fonctionnement mental si fréquemment retrouvées dans la clinique de la psychose à l'adolescence. Il s'agit donc bien, dans cet ouvrage, d'un travail collectif traversé par une perspective commune, irrigué, synthétisé par les élaborations de J.J. Baranes où délibérément les auteurs ont fait le choix de proposer un certain nombre de repérages, commentaires, axes et hypothèses à la disposition du lecteur pour l'exploration d'un champ essentiellement clinique et thérapeutique. Plutôt qu'une théorisation globale et systématique subsumant les questionnements et les difficultés rencontrés par le praticien, iIs ont préféré en décrire d'abord, leur façon de tenter de les comprendre et de les résoudre sur un mode que nous qualifierons de bergsonien, où l'intuition se doit "pour se transmettre, [de] chevaucher sur des idées", hors de tout système, à partir de résultats toujours partiels, non généralisables, exprimables avec une prudence infinie, pour ainsi peu à peu suggérer de manière de plus en plus précise la réalité de ce qui, du fait même de la problématique en question, ne peut pas être signifié. D'autres abords de la même problématique se multiplient à l'heure actuelle, tous centrés sur cet objet nouveau qu'est la clinique institutionnelle éclaîrée par la psychanalyse. L'apport de J.J. Baranes et de son équipe en constitue un moment important, dont on se doit de souligner, dans son approche comme dans ses conclusions, le mélange de rigueur et de prudence en un domaine où subsistent tant d'incertitudes et fleurissent tant d'extrapolation hâtives. R. CAHN |
Note de contenu : | Bibliographie, Index, Illustrations |
Contenu détaillé (dépouillement) : |
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Exemplaires (4)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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10005370 | BAR | Ouvrage | BSF Paris | Salle de lecture : Ouvrages A-Z | Disponible au prêt |
10001989 | BAR | Ouvrage | BSF Paris | ψ Réserve : Ouv. A-Z | Consultation sur place |
07000231 | BAR | Ouvrage | CPRS Genève | Bib. CPRS | Disponible au prêt |
50004104 | BAR/3090 | Ouvrage | Lyon | Bib. GLPRA | Disponible au prêt |