Résumé :
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Présentation de l'éditeur :
Foncièrement irréductible aux savoirs constitués, le texte freudien ne saurait se plier aux différents modèles scientifiques en usage, ni aux découpages des champs de connaissance en vigueur. La lecture de ce texte exige un rappel : la psychanalyse est avant tout affaire de mots en continuel déplacement, soumis à un travail incessant et qui acquièrent une puissance inédite. La mesure est ici prise de ce fait incontournable qui apparente la theorie psychanalytique à ce qui est en jeu dans l'écriture, voire dans la littérature, et l'invite faite àa en suivre la trace dans tout l'écrit freudien. Le destin d'un mot du vocabulaire freudien est examiné en-deçà même des concepts qui forment le corpus psychanalytique. Ce terme concerne le voir et les différentes formes de l'aveuglement, et leurs suites, c'est-à-dire notamment le rapport inédit que Freud construit entre les diverses formes de la « vision » et l'insistance de l'inconscient. Occasion de montrer dans le détail que la découverte de l'inconscient s'est effectuée dans une langue, qu'elle a dû suivre les injonctions singulières de cette langue, et qu'elle ne se soutient que d'une écriture. Freud a écrit ce qu'il voyait, ce qu'il ne voyait pas c'est cela qu'il, fait oeuvre théorique. C'est en cela encore qu'il a accompli une révolution dans notre regard, comme dans notre langage.
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