Type de document : | Article : texte imprimé |
Titre : | Le temps d'après (1997) |
Auteurs : | / Florence GUIGNARD |
Dans : | Revue française de psychanalyse (vol. 61, n° 4, 1997) |
Article en page(s) : | pp. 1215-1223 (9 pages) |
Note générale : | Numérisé sur Gallica.bnf.fr |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Psy, après la ; Temps ; Négatif ; Réaction thérapeutique négative ; Inconscient |
Résumé : |
-- Résumé : Paradigme du heurt entre le temps fini du fonctionnement psychique organisé et le temps infini de l'Inconscient, le " temps d'après " peut constituer, ou non, le temps d'un travail psychique, tout comme le temps dit " de l'analyse " peut être illusoire lorsqu'il est dominé par l'attaque contre les processus de liaison et le désinvestissement de la recherche du sens. Il peut se faire que l'analysant sorte de la cure analytique guéri à tout jamais de la vie psychique. Cette perspective désagréable, dont témoigne l'efflorescence des techniques de " thérapies brèves ", relève d'un court-circuit dans les processus de pensée et d'une bascule de 180o dans la mentalité de groupe. Elle prend un sens particulièrement douloureux en ce qui concerne le sens de la vie du psychanalyste : aurait-il donc passé les plus belles années de sa vie à produire du négatif ? L'auteur se pose ici la question du refoulement postanalytique et, plus précisément, face à l'Inconscient et à la poussée pulsionnelle constante, la question de savoir ce qui est refoulé : contenu fantasmatique ? contenant du fonctionnement psychique lui-même ? Le travail de deuil de l'analysant a son double en miroir chez l'analyste : c'est le travail de mise à mort de lui-même. Là réside la limite extrême de l'abstinence analytique : plutôt que d'être à l'égard de son analysant dans un esprit messianique, l'analyste doit accepter " qu'il croisse et que je diminue ". -- Abstract : In so far as it is a paradigm of the clash between the finite time of organized psychic time and the infinite time of the unconscious, the " time afterwards " may or may not constitute the time of a period of psychic work, just as the so-called time " of analysis " can be illusory when it is dominated by an attack against the processes of liason and disinvestment of the search for meaning. It can happen that the analysant leaves analytic treatment cured forever of psychic life. This disagreeable perspective, to which the growth of " short therapy " techniques testifies, indicates a short-circit in the thought progress and a 180 turnabout in group mentality. It has a particlarly painful aspect in so far as the meaning of the psychoanalyst's life is concerned : can he really have spent the best years of his life producing something negative ? The author here poses the question of post-analytical repression and, more precisely, regarding the unconscious and the constant urge of the drive, the question of knowing what it is that is repressed : the fantasmatic content ? the containor of psychic functionning itself ? The analysant's work of mourning has its mirror reflection in the analyst : it is the work of putting himself to death. Herein resides the extreme limit of analytic abstinence : rather than take a messianic role vis-a-vis his analysant, the analyst should accept " that he grows and that I diminish ". |
Note de contenu : | Résumé |
Exemplaires (5)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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20000314 | RFP | Revue | BSF Paris | Salle de lecture : Revues en français | Disponible au prêt |
20000315 | RFP | Revue | BSF Paris | ψ Réserve : Périodiques | Consultation sur place |
50002850 | B01 | Revue | Lyon | Bib. GLPRA | Consultation sur place |
50004174 | B05 | Revue | Lyon | Bib. GLPRA | Disponible au prêt |
06002148 | RFP | Revue | St-Etienne BFP | Bib. Francis Pasche | Disponible au prêt |