Résumé :
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Nous proposons de différencier certaines formes d’errance rencontrées fréquemment dans les cliniques de l’adolescence ou de la précarité sociale et psychique, en faisant cas d’une rencontre clinique avec un jeune migrant algérien de 16 ans, dans le cadre d’une pratique institutionnelle de la psychanalyse à Marseille. Nous tentons de montrer que si ce patient développe une errance dans son corps et une errance dans l’espace, il s’agit avant tout d’une défense vis-à-vis d’un risque trop grand à errer dans lalangue (concept lacanien rendant compte d’un au-delà du symbolique dans la parole) et dans un réseau de signifiants, et donc à s’autoriser de la castration.
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