Resumen:
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De même que Platon, Foucault, Rubin, Jacques Lacan a discrètement distingué deux analytiques du sexe. On explore ici cette veine en montrant que l’une est focalisée sur le lien à l’objet, l’autre sur le lieu. Il devait en être ainsi dès lors que, l’Autre étant reconnu inexistant, l’idée d’un rapport sexuel avec lui était écartée. Jugés essentiels à la pratique analytique contemporaine certains concepts se présentent alors comme n’allant plus de soi : l’image, le fantasme, le traumatisme, la sexualité. Ils sont ici revisités. Il l’aura fallu alors que, tournant le dos à Freud, Lacan déclarait que la chose freudienne a pour propriété d’être asexuée.
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