Resumen:
|
Cet article montre comment l’interprétation psychanalytique et la littérature travaillent, chacune à sa façon, la mémoire, dans une sublimation fragile qui contient un fond mélancolique et un risque de morcellement. Lors de la lecture d’une œuvre littéraire, le lecteur est confronté à sa bisexualité psychique et aux zones les plus archaïques de sa psyché par la poétique du langage, tandis que l’interprétation psychanalytique vise à liquider les clivages et les refoulements les plus pathogènes. Les spécificités du travail psychique mobilisées par le psychanalyste lorsqu’il recherche la bonne formulation, le style, de ses interprétations, sont dégagées – tandis que sont éclairées quelques modalités de présentification du passé infantile par l’écriture littéraire.
|