Résumé :
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Il est soutenu l’idée que la transmission en psychanalyse est bien plus celle d’une capacité de redécouverte, de réinvention dans la pratique de chaque cure que d’une reproduction d’un savoir ou d’une technique, quels qu’en soient les points d’appui théoriques. Notion polysémique, la transmission échappe par bien des points au désir de transmettre conscient et inconscient, et repose sur une illusion propice aux processus transformationnels dont on ne peut qu’après-coup mesurer les effets. Ce deuxième temps fait alors apparaître un sens au premier temps du processus, comme c’est également le cas en thérapeutique. Un lien est proposé avec la transmission entre la mère et l’infans et l’illusion qui en est une condition. La question de la répétition est abordée sous l’angle de la suspension traumatique et sous celui de l’acquisition de la nouveauté. Une première vignette clinique porte sur le blocage d’une transmission familiale. Une autre illustre brièvement la question du second temps à travers la reprise vingt ans plus tard d’un traitement analytique.
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