Abstract:
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La transmission analytique qui naît de l’expérience de la cure personnelle implique une instance tierce pour la formation à la psychanalyse dans des instituts, justement nommés. La particularité souvent méconnue de la psychanalyse de l’enfant est que la cure de l’enfant n’a pas de fonction de transmission directe intrinsèque pouvant satisfaire l’exigence d’une analyse personnelle comme indispensable préalable au devenir analyste. Des conséquences en sont tirées pour la formation. Les enjeux de transmission et de pouvoirs ont structuré le devenir du mouvement psychanalytique. Un rappel est fait de l’histoire de la SPP et de comment le pouvoir des didacticiens de l’Institut a été remis en cause, avec l’abandon de l’analyse didactique et l’intégration des instituts dans la SPP, puis en considérant une fonction de formateur à la place d’un statut à vie. Les dimensions transférentielles et contre-transférentielles existent dans la supervision, lieu privilégié de transmission et de formation.
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