Résumé :
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L’article propose un voyage entre art et psychanalyse aux frontières du langage, du visible et du palpable en trois temps trois lieux et trois personnages : Kandinsky (Munich, 1908), Freud (Vienne, 1897), Julia Kristeva (Paris, 2012). De Kandinsky, l’article évoque le choix de délaisser le réalisme figuratif pour mieux permettre d’exprimer la vie intérieure (la « résonance intérieure ») à la suite de Turner et à l’impressionnisme. De Freud, il parle de l’abandon de la neurotica, de l’adoption du divan et de la méthode de l’association libre, témoignant là aussi d’un délaissement de la réalité extérieure pour privilégier la vie intérieure. De Julia Kristeva, il développe l’idée de la chair des mots, manière là aussi de valoriser le sensoriel et le pulsionnel en deçà de la réalité extérieure et de la pensée secondarisée. Comme les voyages, la psychanalyse est une expérience de découverte qui métamorphose le penser en œuvrant et ouvrant vers des champs de pensées inexploitées.
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