Résumé :
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L’inconscient, avançons-nous, est un passe-muraille. Une idée qui ne s’entend qu’à considérer d’abord le mur en ce qu’il produit une clôture offrant les conditions d’un repli pour le sujet. Ainsi le mur crée un domaine retranché où l’inconscient vient jouer les passe-murailles. Nous étayerons cette idée à l’appui d’une donnée récurrente de la pratique clinique avec les enfants, à savoir qu’ils parlent très fréquemment de l’espace de leur chambre et de ce qu’ils s’imaginent pouvoir y faire intrusion. Nous proposerons, en nous référant à la topologie de Lacan, une manière d’envisager cette clôture singulière qui invite l’Autre au sein du repli de l’intimité.
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