Résumé :
|
Ce travail présente l’œuvre de l’artiste chinois Liu Bolin, jouant sur la disparition en trompel’œil des corps dans l’environnement urbain. À partir de ces images photographiques révélant les dimensions de la honte ainsi que celle de la hantise, nous pouvons tirer un certain nombre d’enseignements à l’endroit de la clinique des corps parlant pris dans le lien social, notamment le fait que le mur détermine et façonne le corps du parlant ainsi que la manière de se soutenir dans le monde. Notre démarche prend l’œuvre de Liu Bolin comme point de départ afin de dégager des pistes de réflexions cliniques autour des conséquences du réel du mur sur le corps des parlêtres. Il en résulte un développement autour de la « hontologie », science de l’être qui, avec un « h » ne peut en passer que par l’affect de honte, et de la « hantologie », science de la hantise.
|