Résumé :
|
L’article a pour objet le nouage entre le passage à l’acte, traité comme une manière réelle pour le sujet de survivre symboliquement à une possibilité d’évanouissement à l’occasion d’une trop grande proximité avec l’objet a cause du désir, ainsi que la séparation, réelle et symbolique, opérée par un éloignement familial. Nous nous soutiendrons d’une pratique clinique auprès d’adolescents dits « sous main de justice », et placés au sein d’un foyer de la Protection Judiciaire de la Jeunesse à la suite de la réalisation de délits. Après une reprise historique et conceptuelle des mécanismes adolescents comme échos de l’infantile, entre passages à l’acte et actings, nous questionnerons les effets cliniques d’une lecture des actes posés en tant que symptômes, paroles récusées mais adressées à un Autre qu’il reste à constituer afin d’opérer une fonction symbolique et soignante.
|