Abstract:
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Les relations de genre, au masculin-féminin, sont organisées par les règles culturelles de l’ordre symbolique de la différence des sexes et des générations. L’interprétation de ces règles, toujours subjective, laisse une part d’incertitude, d’inconscient, transmise par la polysémie des mots et de la langue. La lecture analytique du roman Fille, de Camille Laurens, offre une illustration du travail psychique issu du questionnement de la distinction des genres dans des échanges sur trois générations. Ce travail de culture puise dans les récits populaires et littéraires. La conviction d’être une fille, puis une femme, évolue avec le devenir incertain du féminin ou du masculin dans les après-coup successifs de la vie de la narratrice. Les incertitudes de l’adolescence, dans le roman et dans la clinique contemporaine, s’accompagnent d’un refus de l’ordre « patriarcal » dans les théories sexuelles infantiles d’une nouvelle génération.
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