Résumé :
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Le principe d’incertitude révolutionne la pensée scientifique en remettant en cause le déterminisme jusqu’alors prévalent. L’auteur reprend quelques notions paradoxales de la physique quantique, comme la théorie de l’intrication et du choix retardé, puis tente de montrer que la psychanalyse fait également la part belle à l’indétermination et aux paradoxes, et l’illustre par une vignette clinique. Le squiggle game imaginé par Winnicott, qui favorise le chevauchement des aires d’illusion du patient et du thérapeute, sert de support à la thérapie d’un adolescent déprimé et en difficulté de symbolisation. Cette technique contient le paradoxe d’un imprévisible, non encore pensé, mais qui peut s’actualiser en séance. L’auteur s’interroge sur la pertinence de faire des analogies entre la physique quantique et des concepts psychanalytiques comme l’après-coup, l’aire transitionnelle et l’objet trouvé-créé, voire sur des liens plus profonds entre ces deux champs.
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