Résumé :
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Entretien qui s’est tenu en octobre 2022, après le congrès de la FEP qui avait eu lieu à Vienne. S’il apparaît que les sociétés viennoises ne sont pas encore dans un travail approfondi portant sur les années du nazisme, en Allemagne, un véritable travail a été fait, notamment à la DPV. Qu’est-ce qui différencie encore aujourd’hui la DPG de la DPV ? Sans doute la DPG, qui se vivait comme l’héritière de l’ancienne société psychanalytique allemande, a-t‑elle encore de grandes difficultés à se départir de la période du nazisme et de son intégration au sein de l’Institut Göring, où la psychanalyse ne se pratiquait plus (officiellement) et était remplacée par une psychothérapie psychodynamique allemande. Cette forme de psychothérapie persiste encore actuellement, favorisée par le remboursement par les assurances médicales, sorte de « psychothérapie sans Freud ». Aujourd’hui, il s’agirait de revenir à une pratique de l’association libre qui a été totalement supprimée pendant la période de l’Institut Göring. Sont également discutées les relations existant entre les sociétés de psychanalyse et l’État. À noter que l’affaire « Caruso » concerne la psychanalyse autrichienne et pourrait être abordée séparément.
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