Résumé :
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C’est sous l’angle de l’intense investissement de la chose écrite par Marie Bonaparte qu’est abordée ici sa correspondance avec Freud, sauvée de l’oubli par sa « manie de l’archive » et récemment publiée. Il s’y déploie une auto-analyse épistolaire relancée périodiquement par quelques séquences de séances en présence de Freud. Dans ce cadre particulier s’est déroulé un authentique processus analytique, mais dont les limites manifestes – signalées par le recours récurrent des deux protagonistes à la notion de sublimation comme moyen et comme fin de l’analyse – peuvent être imputées notamment à l’impossibilité de perlaborer suffisamment la résistance, faute de pouvoir s’y affronter suffisamment en présence.
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