Résumé :
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L’analyse détaillée de la rhétorique de deux discours, prononcés respectivement en 1985 et 1988 par le Président du Bundestag et le président de la République fédérale d’Allemagne, permet de mettre en évidence, d’une part, le destin des mots expulsés de la langue lorsque revient la mémoire et que l’histoire s’incarne dans la parole, d’autre part, la stratégie psychique permettant d’ouvrir dans l’après-guerre à la « réconciliation » des peuples moyennant un processus de « déréalisation », enfin ce que mobilise dans la psyché collective le débat très conflictuel autour de la distinction entre mémoire et histoire.
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